Depuis quelques jours, une bonne dizaine des 29 salariés de l’entreprise LGT (Lhéritier Gonzalez Transport) ont débuté une grève illimitée dans les locaux de leur société. Soutenus par les syndicats de la force ouvrière, ils protestent contre le projet de déménagement annoncé pour le mois de juillet de leur site situé au nord de Toulouse. Ils réclament surtout le versement d’un mois de salaire mensuel par année d’ancienneté afin de faire face à leurs frais de déplacement en cas de licenciement économique.
Leur plan d’action : bloquer les allées et venues des camions
Afin de monter que le rapport de force est à leur avantage, les grévistes ont décidé de bloquer toutes les allées de venues des camions. Il faut dire que, depuis sa création en 2011 dans le Tarn-et-Garonne, le LGT emploie 29 personnes à Albasud avant de déménager par la suite du côté de Bressols durant l’été 2013.
Aujourd’hui, l’entreprise s’est spécialisée dans le transport de marchandises par palettes. Selon Fréderic Corcy, agent de maîtrise qui a rejoint ses collègues chauffeurs, la direction a pour projet de délocaliser la plateforme. Ils entendent alors faire valoir leurs droits, car ils vont subir de plein fouet ce déménagement avec demeco aix en provence. La grande question est celle de savoir qui va payer les frais d’essence.
Un contexte tendu
Apparemment, le conflit est ouvert entre les chauffeurs grévistes et leur direction. En effet, par la voix du directeur du site, la direction de LGT a tenu à préciser qu’il existait un projet de déménagement, mais pour des raisons économiques. Il s’étonne par la suite du déclenchement du conflit et invoque le fait qu’ils sont en plein délai de rétractation des avenants aux contrats de travail. Dès lors, ils n’ont pas encore envoyé des lettres de licenciement. Aujourd’hui, le conflit perdure toujours et la direction de LGT entend statuer sur le problème à travers une réunion qui sera organisée d’ici la fin du mois d’avril.
Une situation précaire pour les travailleurs
Ce déménagement risque de devenir problématique pour la plupart des salariés qui risquent de se retrouver à plusieurs kilomètres de leur habitation. Ce qui n’est pas toujours facile lorsqu’on doit quitter sa maison tôt pour ne pas arriver en retard. Récemment, on s’était acheminé vers la reprise du travail chez les grévistes, mais on dirait que la direction ne souhaite pas revoir sa position. Ce qui pose toujours problème.