Que savez-vous à propos de la gestation pour autrui?

la gestation

Gestation pour autrui et maternité de substitution, s’agit-il de la même chose ? Comment fonctionne cette pratique et qu’en dit la loi ? Quelles sont les options possibles ? On répond à ces questions et bien plus.

Définition de la maternité de substitution

Il s’agit en principe d’une procédure durant laquelle une femme accepte de se soumettre à une grossesse et à un accouchement pour des parents intentionnels ou un seul futur parent. Cette femme est alors appelée mère de substitution, mère porteuse ou gestatrice, en référencement à la gestation pour autrui GPA. En effet, on utilise les termes maternité de substitution et gestation pour autrui pour parler de la même chose. La pratique est alors appelée GPA et on distingue entre différentes solutions, dont la méthode traditionnelle dite de basse technologie. Dans tous les cas, la pratique est vue différemment à travers le monde. Selon les pays, elle peut être autorisée, interdite ou tolérée. Ce qui n’est pas surprenant vu la complexité de la méthode et les considérations éthiques et religieuses qui entrent en jeu.

 

Les différents types de GPA

De façon générale, on distingue entre trois méthodes de la gestation pour autrui. On trouve en premier la maternité de substitution traditionnelle ou de basse technologie qui nécessite à la mère porteuse de fournir ses gamètes. Ce qui peut être effectué par un rapport sexuel ou par insémination intra-utérine. Aucune intervention médicale spécifique n’est donc nécessaire. C’est la solution la plus ancienne et la moins utilisée de nos jours, très emblématique en raison du lien biologique entre la mère porteuse et l’enfant. La deuxième solution est la GPA de haute technologie par fécondation in vitro FIV. Pour celle-ci, le couple d’intention fournit les gamètes et il n’y a donc aucun lien génétique entre l’enfant et la mère porteuse. La troisième solution est similaire, c’est-à-dire par FIV, mais avec donneurs cette fois-ci. Cela signifie que ni la mère de substitution ni les parents d’intention ne possèdent un lien génétique avec l’enfant. On aura évidemment besoin d’un donneur de sperme et d’une donneuse d’ovocyte.

 

Les centres de la gestation pour autrui

On ne trouve pas de centres de GPA dans les pays qui interdisent la pratique. Mais ces pays autorisent leurs citoyens à solliciter de l’aide dans un autre pays. Pour les pays qui tolèrent le processus comme la Belgique, les centres et hôpitaux qui prennent en charge sont plutôt rares et imposent des conditions strictes. Enfin, on trouve plus facilement des centres spécialisés dans les pays où la GPA est autorisée et encadrée. C’est le cas en Ukraine où la clinique Feskov Human Reproduction Group est un leader du domaine. Elle combine plus de 20 ans d’expérience médicale et un système d’assistance juridique avancée pour accompagner des demandeurs dans différents pays. Elle permet aussi de profiter des avantages de la loi ukrainienne à ce propos.

 

La GPA est complexe d’un point de vue technique, psychologie et juridique. D’où l’importance de bien choisir le centre qui vous accompagnera dans cette procédure.

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